"Traductrice" des émotions de la petite enfance et de ses bienveilleurs

Faire le tri dans nos émotions reste parfois longtemps compliqué.
Les ranger dans un tiroir bien fermé à clé ne suffit pas à nous sentir bien.
Faire comme si elles n’étaient pas là ne fonctionne pas non plus.
Elles nous emportent parfois dans des débordements inimaginables quelques secondes auparavant.
Nous poussent à dire et à faire des choses que nous réprouvons. Que nous regrettons amèrement parfois.
Elles peuvent même nous rendre malades.
Nous bloquer, littéralement, dans notre vie.

Nos émotions transportent des messages importants avec un seul destinataire : nous-même.
Elles nous parlent de nos besoins. Nous poussent à les nourrir en suscitant des sensations dans notre corps. Mais lui non plus nous ne l’écoutons pas toujours. Tant que nous sommes dans l’incapacité de les écouter, les comprendre, les exprimer, les réguler, les utiliser à bon escient .

Bébé, nous avons été entièrement dépendants de nos parents, de leurs réponses à nos besoins.
A partir de 6/7 ans nous avons commencé à être en capacité de nous familiariser avec nos propres émotions.
A les différencier de celles des autres.
Aidés du mieux possible par nos parents et les adultes autour de nous, nos régulateurs d’émotions.

Seulement ils n’ont pas appris non plus !

Il est vrai qu’apprendre de nos émotions est un sacré défi. Connaitre nos besoins vitaux. Savoir qui nous sommes. Trouver le sens de notre vie. Agir en toute autonomie. Agir avec discernement. Pour commencer à y répondre il est temps de nous asseoir pour prendre notre pouls émotionnel.

La chaise du discernement de Thomas Assembourg,
spécialiste de la Communication Non Violente

C’est aussi le moment de prendre conscience de nos besoins et de nos loyautés familiales, nos croyances enfermantes, Tout ceci est un vrai travail qui pourrait sembler ardu, compliqué, trop long. Un travail pourtant passionnant et joyeux. Une hygiène psychique pour mieux vivre ensemble en prenant soin du plus important : sa propre vie intérieure. Se prémunir ainsi de l’épuisement, du burn-out parental et professionnel, de réactions violentes, de harcèlements, de violences familiales, de violences éducatives ordinaires…

Carnet de soutien parental
inspiré du protocole de prévention et soutien du burn-out parental d’Isabelle Roskam et Moira Mickojczack

C’est pourquoi j’ai choisi des chemins de traverse. Des outils créatifs, joyeux, simples et puissants. Pour que ce travail soit à la hauteur de la joie d’un enfant, de son besoin de sécurité, de tendresse et d’exploration naturelle. Pour qu’il soit accessible à chacun. J’ai réuni tout ce que j’ai pu glaner et apprendre au fil du temps dans le processus du journal créatif©.


(Site en cours de modification, merci pour votre compréhension)